« Béatrix Marik est la
marraine-fée de la collection LES YEUX DE FLORENCE. Elle est ma soeur
cosmique. Elle m'accompagne de ses pensées "pampleluniennes". Vous
découvrirez en lisant le premier roman de la collection, "Les couleurs
de l'ombre", ce qu'est le royaume des pamplemousses et de la lune.
Royaume très particulier où vivent des réfugiés poétiques.Nous avons,
Béatrix et moi, un lien particulier, inné, issu d'une matrice magique
au-delà du temps. Quand elle a signé la préface de mon deuxième roman,
"La muraille de glace", elle ne compta pas les mots mais les vibrations,
me dit-elle.
Voici plus bas le texte d'une
entrevue qu'elle accordait à Serge Laprade en 2009. Entrevue au cours de
laquelle ses vibrations m'ont beaucoup émue. Vous comprendrez alors
pourquoi elle est la marraine-fée de la collection de romans.
Comme dans les contes, une marraine-fée protège le berceau de son ou
de sa protégée. Elle lit en son âme, perçoit ses dons mieux que
quiconque, dit-on. Elle l'accompagne sur son chemin de vie qu'elle sait
couvrir par moments de si belles étincelles. »
Lydia
Intervention de Béatrix Marik
pendant l'entrevue de Lydia Renoir
à l'émission "Le plaisir n'a pas d'âge"
Radio-Boomer 1570-AM
28 octobre 2009
Serge Laprade :
Lydia
Renoir, vous savez que vous avez une lectrice inconditionnelle ! Elle a
écrit la préface de votre livre La muraille de glace. J’ai trouvé ça
très doux, très gentil, très touchant également : « préface en forme de
coeur », c’est comme ça que ça s’intitule. Et puis c’est Béatrix Marik,
qui est directrice de publications à TVA Publications et elle se dit
elle-même d’ailleurs, c’est dans son titre, amie, admiratrice et soeur
cosmique de l’auteur. Elle est en ligne présentement. Allô, Béatrix.
Comment allez-vous, chère amie ?
Béatrix Marik :
Je
vais très bien, Monsieur Laprade, et c’est tellement juste, ce que vous
avez dit de votre invitée ce matin, à savoir que par sa seule présence,
elle dégage des vibrations et des ondes qui évidemment se sont
transmises dans son écriture, et c’est ça, moi, qui m’a énormément
frappée, aussi dans le premier livre de Lydia, de la collection Les yeux
de Florence. C’est un niveau d’écriture qui n’a jamais été, à mon avis,
offert au lectorat de nos jours, comme si Lydia pavait la voie à un
autre genre littéraire. Ça, ça m’a énormément touchée, surtout que Lydia
a un sens incroyable des métaphores, vous savez, l’art des
comparaisons. En plus, dans ce roman-là , on peut mesurer l’étendue de sa
culture. C’est une dame que, lorsqu’on l’a devant nous, je trouve
qu’elle distille beaucoup, beaucoup de douceur, de bienveillance, mais
on oublie qu’elle a aussi une culture artistique et politique très
musclée et ça se perçoit à travers chaque ligne de son premier et de son
deuxième roman.
Serge Laprade :
Donc, c’est ça, c’est qu’on retrouve une documentation là -dedans presque, vérifiable !
Béatrix Marik :
Absolument,
il s’agit quand même d’une fresque politique très, très bien tissée où Ã
chaque détour, il y a toujours un élément esthétique, un élément
poétisé, et on tombe sous le charme.
Serge Laprade :
Oui, vous aimez ça, vous, la couleur du sommeil...
Béatrix Marik :
Ah,
ciel, oui ! parce que jusqu’à présent, c’est comme un petit peu une
robe couleur du temps dans les contes d’enfants, ça permet mille et une
propositions, ça renvoie chacun à notre histoire personnelle. Et comme
je vous dis, vous avez très, très bien décrit ce que vous ressentez en
présence de cette grande dame du Québec et j’espère qu’elle va continuer
à mettre la main à la plume !
Serge Laprade :
Ah
oui, oui, bien sûr ! Madame Renoir émane, elle irradie et ça, c’est
absolument indéniable. Mais vous qui êtes, Béatrix Marik, directrice de
publications à TVA Publications, vous êtes une liseuse par métier, par
carrière, vous aimez ça lire et vous en avez lu, des livres, dans votre
vie...
Béatrix Marik :
Absolument, je suis une boulimique de lecture.
Serge Laprade :
... et vous êtes emballée par la livraison de Lydia Renoir.
Béatrix Marik :
Je
suis emballée par la livraison de Lydia parce que, comme je vous dis,
c’est comme si elle pavait la voie à un autre genre littéraire qui
échappe à toute identification connue. Quand on lit du Lydia Renoir, on
ne sait pas si on lit, donc, un suspens, un roman carrément fictif ou au
contraire, un roman visionnaire, une science-fiction ou vraiment
quelque chose de très, très, au contraire, hyperréaliste. Je trouve que
sous sa plume, tous les genres se confondent pour en recréer un
nouveau... dont je n’ai pas le nom ! Et c’est ça que je trouve
absolument fantastique et, comme je lui ai déjà dit je crois, elle le
confirmera, elle a aussi, Lydia, l’art de poétiser ce qu’il y a de plus
difficile, ce qu’il y a de plus ombrageux ou de noir dans la nature
humaine. Ce qui fait que lorsqu’on la lit, on n’est jamais incommodé ou
déprimé par des réalités dures, on est au contraire sous le charme de la
façon dont elles sont proposées au lecteur.
Serge Laprade :
C’est
une belle évasion, ça, hein ? On peut s’évader du train-train
quotidien, sans l’occulter, à savoir que ça existe la réalité des
choses, mais sauf qu’on n’est pas obligé de les décrire exactement comme
on les sent ou comme on les voit.
Béatrix Marik :
Exactement.
Il suffit de lire, dans son second roman, des métaphores comme les «
êtres-escargots » ou les « femmes-tournesol »... ça ne peut venir que
d’elle, avec toute l’expérience qu’elle a de la consultation, de l’âme
humaine. Lydia est tout le temps en contact avec les êtres humains, avec
leurs parties visibles et avec leurs parties mystiques et je trouve que
c’est toute cette expérience-là qui rejaillit sous les mots et qui la
rend unique.
Serge Laprade :
Alors,
Madame Marik, vous avez donc lu, bien sûr, le premier roman Les
couleurs de l’ombre, et le deuxième aussi La muraille de glace. Est-ce
que vous pensez qu’il y a une trajectoire qui s’en va vers un troisième
volume ?
Béatrix Marik :
Je le souhaite ! Vous me tirez les vers du nez ou les mots de la bouche !
(rires)
Je
crois que oui et je pense même, Monsieur Laprade, mais vous pourriez
lui demander... Lydia a un projet de concours pour créer des personnages
à partir des êtres humains. Je crois qu’elle serait ravie de vous en
parler.
Serge Laprade :
Bien,
écoutez, je vous remercie infiniment d’avoir été avec nous ce matin.
C’était très...Vous êtes une inconditionnelle. On va retourner
maintenant à Madame Renoir. Merci beaucoup encore une fois, Béatrix
Marik.
Béatrix Marik :
Au revoir, Monsieur Laprade, au revoir, Lydia.
Lydia Renoir :
Au revoir.
|